Les activités de loisirs contiennent souvent leur lot de difficultés. La technicité d’une pratique, c’est souvent ce qui la rend impressionnante, écrasante. Apprendre le solfège pour jouer de la guitare, faire des entraînements fractionnés pour augmenter sa vitesse de course, connaître les réglages de son appareil photo. Et pour écrire… la grammaire.
“je suis nul en français” “je chante faux”, “je sais pas danser”, “j’ai pas un physique de sportif”, “on va me regarder”, “je ne sais pas faire”.
OK. Et alors ?
Hop, la paralysie commence : je ne mérite pas de faire ça, parce que je ne sais pas le faire. La honte, le mépris, ou juste la peur d’être jugé. On voudrait simplement rappeler que tout le monde peut se lancer, peu importe son niveau. Écrire n’est pas réservé au cercle fermé de ceux qui savent, ceux qui ont appris, ceux qui ont eu des opportunités, une éducation.
Au fond, ça consiste en quoi, écrire ? C’est mettre des mots les uns après les autres, si on veut. Construire des phrases, suivre des règles de syntaxe et d’orthographe... Oui, mais c’est aussi et surtout raconter des histoires, les sortir de sa tête pour les partager, créer l’émotion, avoir des idées et les mettre en ordre, laisser une trace, transmettre.
La grammaire, c’est un outil qui doit nous aider à faire tout ça, pas nous en empêcher.
Maîtriser les subtilités techniques de la langue, ça peut aider à améliorer son style. A affiner sa pensée. À se rendre plus compréhensible, ajouter de la nuance, de la complexité, de l’émotion ou même de la beauté à ses écrits. Et si tout ça, c’était l’étape d’après ?
Attendre de détenir ce savoir pour se lancer, c’est absurde. Il faut bien commencer quelque part, non ?
Première étape : avoir des choses à écrire, et vous en avez, faites-nous confiance (à défaut de vous faire confiance !). Deuxième étape : les écrire. Troisième étape : s’améliorer.
Les fautes, les coquilles, ça se corrige. Et les idées, ça se perd si ça reste trop longtemps dans la tête. :)
